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Vers la fin de la fonctionnalité like sur les réseaux sociaux ?

Après Instagram, Facebook envisage également la possibilité de modifier sa fonctionnalité like, en dissimulant le nombre de réactions à une publication. Une phase de test sera lancée prochainement dans plusieurs pays pour mesurer l’impact de cette décision.

La fonctionnalité like et son évolution

Pas de scoop, nous savons d’ores et déjà que le système actuel de “likes” Facebook permet de voir exactement combien de personnes ont réagi à une publication et de les identifier. Depuis le lancement de Facebook en 2004, les utilisateurs ont toujours pu “liker” les publications.

Depuis 2016, ils ont également la possibilité de réagir à travers des émojis animés qui leurs permettent d’exprimer différentes émotions (la joie, la tristesse, la colère…). Les utilisateurs peuvent ainsi mieux manifester leur ressenti et leur empathie vis-à-vis d’une publication. Il faut savoir que les émojis avaient été choisis parmi ceux les plus utilisés sur Facebook à l’époque.

Très prochainement, la fonctionnalité “like” devrait encore évoluer. La plateforme présenterait uniquement une mention “Aimé par [nom de l’ami] et d’autres”. Il sera malgré tout encore possible de voir qui a réagi mais afin d’obtenir le total de « likes » par publication, il s’agira de compter les “likes” un par un, ce que les utilisateurs ne feront certainement pas par manque de temps.

Facebook insiste bien sur le fait que le système de “likes” ne change pas : “Nous voulons que vos amis se concentrent sur les photos et vidéos que vous partagez, pas sur le nombre de j’aime qu’il y a en dessous”.

En effet, Facebook doit veiller à ne pas dépayser les utilisateurs qui ont été habitués pendant des années à voir le nombre de “likes”.

D’autres part, il est important de prendre en considération que les entreprises ont besoin de retours chiffrés sur leurs publications. Présentes sur les réseaux sociaux dans le but de croître leur visibilité, de créer des communautés, et plus généralement d’engager des utilisateurs, les entreprises utilisent des indicateurs de performances pour mesurer l’impact d’une communication, le lancement d’un nouveau produit par exemple. Une grosse interrogation se pose alors sur ce changement de système, qui pourrait potentiellement  leur nuire.

 

Les raisons du changement

Au fil du temps, certains utilisateurs se sont lancés dans une course effrénée au “likes” en se comparant sans cesse aux autres. Facebook remet aujourd’hui ce système en cause, accusé d’encourager la quête constante de popularité puisqu’un fort taux de “likes” est aujourd’hui synonyme de réussite.

Selon une étude récente, 42% des personnes confient réagir à une publication uniquement car elles l’ont vue, et non pas pour manifester leur intérêt.

A l’origine de la refonte de la fonctionnalité, plusieurs raisons :

  • La fausse popularité qui remet en cause l’objectivité de la publication : 16% des “likes” sont laissés à cause de l’influence du grand nombre de réactions déjà présentes. Les utilisateurs sont alors moins objectifs sur l’intérêt du contenu. Souvenez-vous de la viralité de cet oeuf début 2019 qui avait généré plus de 53 millions de “likes” en seulement 9 jours !
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  • Se re-concentrer sur la fonction première du réseau : l’interaction. Facebook est initialement une plateforme d’échange, de partage. Cette interaction entre les membres s’est perdue au fil des années, bien qu’elle soit la base du réseau social.
  • Le bien-être des utilisateurs : cette recherche constante de “likes” peut engendrer du mal-être chez les utilisateurs qui se sentent frustrés de ne pas être populaire. La peur du jugement peut provoquer de l’anxiété. Certains utilisateurs ont donc délaissé le réseau social. Avec cette reconception de la fonctionnalité “like”, Facebook tend à devenir plus sain en évitant toute cette pression.

 

UN SUJET d’ACTUALITÉ 

 

Intéressant de voir que Facebook, tout comme Instagram, se penche sur des problèmes d’actualité tout en veillant à ne pas remettre en cause l’utilité de son réseau social. Twitter se fait plus discret mais envisage aussi ce système. Depuis le début de l’année “Twttr”, une version plus simple du réseau social, est en test et a beaucoup de succès.

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